Handpan pour la scène : amplification et retours

Handpan pour la scène : amplification et retours

Origine et enjeu. Cet instrument, né au début des années 2000 sous le nom Hang par PANArt en Suisse, mêle richesse harmonique et jeu percussif. Le défi en live consiste à conserver cette finesse sans perdre la clarté des harmoniques.

Critères de choix. Les acheteurs évaluent la gamme, la fréquence d’accordage (432 Hz ou 440 Hz), le sustain, le matériau et le nombre de notes. Les tarifs vont souvent de 700 € à 3 500 € selon la lutherie.

Objectif du guide. Présenter un triangle de réussite: choix d’un instrument adapté au live, techniques de prise de son, gestion des retours. On abordera micros, capteurs piezo, préamplis, solutions hybrides et la gestion du ding central.

Sur scène, il faut maîtriser l’impact sonore, éviter larsen et diaphonie, et préparer une balance précise avec l’ingénieur son. Ce guide vise à offrir un rendu fidèle, musical et reproductible pour une meilleure expérience publique.

Table of Contents

Pourquoi amplifier un handpan sur scène aujourd’hui

Amplifier un instrument à projection naturelle modeste répond à des besoins pratiques et artistiques actuels.

La projection d’un handpan reste limitée. Une mise en niveau garantit une présence stable quand plusieurs musiciens jouent fort.

La captation protège aussi le touché. Elle évite de frapper plus fort au détriment du timbre. Le geste reste fin, la dynamique préservée.

  • Couverture de salles plus grandes et meilleure intégration dans un mix de groupe.
  • Signal propre pour streaming, enregistrement et diffusion via votre site ou plateformes.
  • Retour clair qui réduit la fatigue et aide lors de longs sets.

Le choix de la gamme influe sur la captation : majeur lumineux, mineur versatile, ou couleurs orientales demandent une restitution qui respecte les micro-intervalles.

Avant un concert, testez plusieurs réglages et écoutez des comparatifs. Discutez systématiquement avec l’ingénieur son pour optimiser placement, égalisation et niveau de retour.

Contexte Gamme recommandée Approche de captation
Solo intimiste Ré mineur (Kurd) ou majeur doux Overheads précis, faible reverb
Duo / petit groupe Mineur versatile ou orientale Capteur contact + overheads hybrides
Groupe complet Gamme claire pour coupure dans le mix Préampli soigné, EQ corrective

Choisir l’instrument adapté à la scène : gamme, clarté et polyvalence

La sélection d’un instrument influence directement la lisibilité des mélodies sur un plateau. Le Ré mineur (Kurd) est souvent conseillé comme premier handpan pour sa polyvalence et sa facilité d’utilisation.

Ré mineur Kurd gamme: a handpan floating in a serene, atmospheric environment. The handpan is the central focus, its metallic surface gleaming under soft, diffuse lighting. The background features a hazy, dreamlike landscape with subtle hints of hills or mountains, evoking a sense of tranquility and introspection. The overall composition emphasizes the handpan's graceful form and the harmonic qualities of the Kurd scale it represents, inviting the viewer to imagine its soothing, meditative tones. The image conveys the versatility and adaptability of the handpan for both intimate and larger performance settings.

Gamme mineure Ré (Kurd) : lisibilité en live

Le Ré mineur offre des notes claires et des transitions simples. Il facilite la lecture des mélodies.

Avantages :

  • Belles mélodies compatibles avec de nombreux arrangements.
  • Neutralise les conflits harmoniques en mix dense.
  • Permet un large éventail de jeux et de registres.

Gammes majeures : énergie et impact

Les gammes majeures apportent une énergie positive. Elles conviennent aux morceaux lumineux et aux moments de grande dynamique.

Gammes orientales : signature et ambiance

Les couleurs orientales créent une signature scénique marquante. Elles donnent une touche exotique utile pour des passages forts.

Conseil pratique : essayez plusieurs instruments pour sentir la réponse dynamique et l’équilibre des notes. Préparez un plan B en emmenant deux modèles complémentaires.

Astuce technique : une égalisation douce sur les attaques renforce la clarté des mélodies sans artifices.

Pour en savoir plus sur des instruments complémentaires, consultez ce comparatif utile : guide comparatif.

Fréquence d’accordage pour la scène : 432Hz ou 440Hz

La fréquence d’accordage guide l’équilibre entre présence collective et intimité sonore. Le choix impacte la cohérence du groupe, la couleur des gammes et la perception du public.

440 Hz : standard pour jouer avec d’autres musiciens

440 Hz est la référence internationale de concert. Elle facilite l’unisson avec guitares, pianos, vents et cordes.

Avantage : meilleure cohérence harmonique en formation et simplicité pour les overdubs en enregistrement.

432 Hz : intime, relaxation et méditation

432 Hz est souvent choisi pour des sets solo ou duo destinés à la relaxation, la méditation et la sonothérapie.

Perception : une résonance plus douce et des atmosphères enveloppantes, idéale pour la relaxation profonde.

« Mélanger 432 Hz et 440 Hz sans transposition crée des dissonances perceptibles. »

  • Un parc d’instruments au même diapason évite les conflits de notes en live.
  • Indiquez la fréquence sur votre fiche technique pour éviter les erreurs de plateau.
  • Faites des tests A/B avant d’acheter pour sentir l’impact sur la dynamique et la couleur des gammes.

Conseil pratique : si vous tournez en groupe, privilégiez 440 Hz. Pour sessions bien-être et méditation, choisissez 432 Hz et prévenez les partenaires d’enregistrement.

Sustain et résonance : maîtriser l’effet de masque et le risque de larsen

Le contrôle du sustain transforme une ambiance flottante en une texture claire et maîtrisée. Le sustain correspond à la durée de tenue d’une note après l’attaque. Une plage de 8 à 12 secondes est souvent confortable : assez longue pour l’atmosphère, sans noyer le jeu.

Effet de masque : un sustain trop long superpose les notes et brouille la clarté en façade comme en retour. Cela peut provoquer du larsen si la salle renforce certaines fréquences.

A high-quality handpan suspended in a serene, ethereal setting. The instrument's intricate metallic surface reflects warm, ambient lighting, evoking a sense of tranquility and resonance. The handpan floats effortlessly, its curved shape and concentric indentations creating an alluring visual texture. The background is a hazy, atmospheric void, allowing the handpan to take center stage and captivate the viewer. The composition emphasizes the handpan's delicate balance and the sustaining quality of its sound, perfectly capturing the essence of the "Sustain et résonance" section.

  • Utilisez un filtre coupe-bas (HPF) et une EQ corrective pour atténuer la résonance excessive de la note centrale.
  • Adoptez des gates très doux et des compresseurs à ratio faible pour contenir la queue sans créer de pompage.
  • Technique : muting léger, position des mains et poignets modèrent naturellement le sustain.

Placement micro : overheads légèrement excentrés limitent l’accumulation des queues. Testez chaque note, mesurez la durée moyenne et ajustez gain et EQ.

Rappel : la qualité sonore doit être préservée. Intervenez le moins possible et évitez les traitements excessifs qui dénaturent l’instrument.

Matériaux et projection sonore : acier nitruré vs acier inoxydable

Le choix du métal détermine en grande partie la couleur sonore et la gestion du sustain sur un plateau. Il influence la résonance, la cohérence des notes et la facilité d’entretien.

A detailed comparison between stainless steel and nitrided steel, captured in a high-quality, technical illustration. In the foreground, two polished metal samples in contrasting finishes - the lustrous stainless steel and the matte, textured nitrided steel. The middle ground features a semi-transparent 3D diagram highlighting the structural differences, with the stainless steel's uniform composition juxtaposed against the nitrided steel's hardened surface layer. The background is a dimly lit, industrial setting with subtle reflections, emphasizing the materials' practical applications. Subtle lighting from the side casts shadows that accentuate the textures, while a shallow depth of field keeps the focus on the central comparison.

Acier inoxydable : sustain généreux, entretien simple

L’acier inoxydable offre souvent un sustain long et une résonance ample. Ce matériau pardonne mieux les variations d’hygrométrie et les manipulations fréquentes.

En tournée, il demande moins d’entretien. Au micro, attendez davantage de queues de sustain qui peuvent nécessiter un HPF et une EQ ciblée.

Acier nitruré : timbre chaleureux, attaque rythmée

L’acier nitruré donne des sonorités plus chaudes et une attaque plus marquée.

Le sustain est généralement plus court. Ce rendu s’insère plus facilement dans un mix serré, mais il réclame un entretien plus régulier.

  • Projection : inox = nappes aérées, nitruré = punch rythmique.
  • Pour débutants : l’inox est souvent recommandé pour sa robustesse.
  • Conseil pratique : essayez les deux matériaux en salle. Choisissez selon le répertoire : nappes méditatives avec inox, patterns groove avec nitruré.

« Choisir son métal, c’est choisir son identité sonore et la gestion du sustain sur scène. »

Nombre de notes et lisibilité du jeu sur scène

Choisir le bon nombre de notes conditionne l’équilibre entre richesse mélodique et facilité de lecture.

Pour débuter, 9 à 10 notes offrent un excellent compromis. Elles donnent assez de couleurs harmoniques tout en restant simples à mémoriser et à jouer sous pression.

Au-delà de 11 notes, l’instrument devient plus exigeant. La précision de frappe doit être parfaite, surtout en concert, sinon la justesse peut souffrir.

A high-resolution close-up photograph of a handpan, revealing the intricate arrangement of its resonant steel tones. The handpan's surface is finely crafted, with a matte finish reflecting soft, warm lighting that accentuates the organic, metallic sheen. The camera angle showcases the instrument's layout, allowing the viewer to clearly discern the number and positioning of the notes, conveying a sense of the handpan's sonic potential and musical expressiveness on stage. The background is intentionally blurred, focusing the viewer's attention on the handpan's design and inviting contemplation of its unique timbre and playability.

Plus de notes signifie aussi plus de zones résonantes à équilibrer pour les micros. Le placement et l’EQ demandent souvent un ajustement fin.

  • Polyvalence : 10 notes permettent plus de variations sans perdre la régularité du set.
  • Bottom notes : les notes de bas de coque peuvent nécessiter une captation complémentaire en configuration avancée.
  • Double-face 17 notes : utile pour évoluer, mais requiert une gestion microphonique plus sophistiquée.

Adaptez le nombre de notes au répertoire prévu. Indiquez toujours le nombre notes sur votre fiche technique pour anticiper placement et égalisation.

« Répétez en conditions live : c’est la meilleure façon de valider la lisibilité et d’éviter les résonances parasites. »

Handpan pour la scène : amplification et retours

Bien capter l’instrument garantit présence et clarté dans un mix chargé. Choisissez la prise la plus fidèle selon le contexte : la captation acoustique met en valeur les harmoniques tandis que les capteurs contact résistent mieux au bruit de plateau.

Quand privilégier la prise acoustique (overheads)

Optez pour des micros petite membrane comme Neumann KM184, AKG C451 ou Shure SM81. Ils fournissent une restitution naturelle des harmoniques et une clarté des notes.

Placement conseillé : XY ou ORTF léger au-dessus de la zone de jeu, hors axe direct. Distance : 25–45 cm selon la salle pour équilibrer attaque et résonance.

Une autre explication de  Festival de handpan : préparer sa première scène

Quand choisir capteurs de contact et solutions hybrides

Les capteurs piezo + préampli sont utiles sur des plateaux bruyants ou à forte diaphonie. Ils délivrent un signal robuste mais parfois « sec ».

Solution hybride recommandée : overhead principal + capteur discret. Cela renforce la note centrale sans perdre la richesse des handpan notes.

Gestion du ding et des notes périphériques

Le ding concentre souvent l’énergie en bas-médiums. Prévoyez un HPF variable et une cloche d’EQ douce pour contrôler l’impact.

Testez la phase si vous combinez micro + contact. Utilisez suspensions anti-chocs et tapis anti-vibrations pour réduire les bruits de structure.

« Testez en conditions réelles et adaptez la prise selon l’acoustique, le niveau de plateau et le style musical. »

Techniques de prise de son: micros, placement et isolation

Le positionnement micro joue un rôle clé pour restituer les harmoniques sans exagérer le sustain. Un bon équilibre préserve les attaques et la couleur des mélodies.

Overheads à petite membrane : privilégiez des condensateurs cardioïdes à petite membrane pour capter les transitoires et la clarté des harmoniques.

Overheads à petite membrane pour la clarté des harmoniques

Placez les micros en XY ou ORTF au-dessus du dôme pour un champ stéréo cohérent. Distance recommandée : 25–45 cm selon la salle.

Cette configuration met en avant les notes centrales sans colorer artificiellement le son.

Filtres coupe-bas, gates doux et résonance maîtrisée

Filtres coupe-bas (HPF) : utilisez-les pour atténuer bruits de scène et l’énergie du ding sans appauvrir les notes.

Appliquez des gates doux avec un temps d’ouverture confortable pour conserver les queues naturelles. Traitez le sustain en fonction de la salle : 8 à 12 secondes reste optimal.

  • Isoler mécaniquement le support réduit la transmission des vibrations.
  • Évitez l’alignement direct avec les retours pour limiter le risque de larsen.
  • Testez plusieurs angles pour équilibrer chaque note périphérique.
  • Prévoir un coupe-vent foam pour limiter plosives et frottements.
  • Documentez polarité, HPF et seuils retenus pour reproductibilité entre dates.

« Ajustez la distance micro pour doser les queues et éviter l’emballement en salle. »

Chaîne du son et accessoires essentiels

La qualité du signal commence souvent à la DI et au préampli. Un bon flux audio préserve les harmoniques, le sustain et la dynamique naturelle de l’instrument.

Boîte de direct, préampli propre, égalisation corrective

DI recommandées : Radial JDI ou Countryman Type 85 assurent une conversion stable et neutre pour les capteurs contact.

Associez-les à un préampli propre. Évitez les saturations en amont de la console.

En EQ, privilégiez une approche corrective : retirez les résonances gênantes plutôt que de booster. Cela protège le sustain et la lisibilité des notes.

Réverbération légère et effets au service de la musique

Choisissez une réverb short plate ou room courte pour donner de l’air sans brouiller les queues. Un compresseur doux (ratio 1.5–2:1) homogénéise le niveau sans écraser l’expression.

Effets subtils seulement : un chorus très léger ou un delay court peuvent servir certains morceaux, uniquement si le répertoire l’exige.

  • Utilisez câbles de qualité et attaches pour éviter bruits et arrachements.
  • Prévoyez un accordeur de référence (440 Hz ou 432 Hz selon votre choix).
  • Emportez mousses d’isolation et un tapis antidérapant pour stabiliser l’instrument.
  • Documentez la chaîne : type de micro, DI, traitements et effets pour reproduire la configuration.
  • Vérifiez la compatibilité phantom et les niveaux des condensateurs overhead.

« Une chaîne simple et soignée donne une expérience sonore plus sûre et plus musicale. »

Note : gardez en tête les aspects mécaniques et électroniques pour assurer une reproduction fiable des timbres et de la dynamique. Un bon setup facilite la tournée et l’expérience du public.

Retours de scène: wedges, side-fills ou in-ear monitors

Un bon dispositif de monitoring garantit précision et confiance aux interprètes. Le choix entre wedges/side‑fills et in‑ear monitors (IEM) dépend du plateau, du niveau sonore et du besoin d’isolation.

IEM : offrent une isolation forte et une grande précision. Ils aident à entendre chaque note sans monter le volume, ce qui préserve le toucher et la dynamique de l’instrument. Pensez à ajouter un micro d’ambiance pour conserver une sensation naturelle du public.

Mix distinct pour chaque musicien

Chaque musicien doit avoir son propre mix. Le niveau du handpan doit être modéré afin de préserver la finesse du jeu.

Définissez une charte de niveaux claire et documentez les envois (post/pré‑fader). Validez ces mixes avant l’ouverture des portes.

Réduction de la diaphonie et prévention du larsen

Placez les wedges hors axe des microphones overhead pour limiter les boucles de larsen. Utilisez des filtres coupe‑bas sur les envois du handpan pour réduire l’accumulation des basses et de la salle.

  • Éloignez sources bruyantes (caisse claire, cuivres) du plateau du handpan.
  • Faites des scènes tests pour repérer les zones sensibles et corriger l’orientation des retours.
  • Contrôlez la diaphonie avec isolation mécanique (tapis, supports anti‑vibration).
Solution Avantage Limite
Wedges / side‑fills Rendu naturel, simple à régler Moins d’isolation, risque de larsen
In‑ear monitors (IEM) Isolation, précision des notes, volumes faibles Peut sembler sec sans micro d’ambiance
Hybride (wedge + IEM) Meilleure flexibilité et confort Configuration plus complexe

Conseil : documentez le patch et les envois, testez en conditions réelles et adaptez l’équilibre des mixes pour garantir une expérience confortable pour tous les musiciens.

Pour une méthode plus détaillée sur l’utilisation des retours, consultez ce guide pratique : utilisation des retours de scène.

Budget et rapport qualité/prix: instrument, micros et outillage

Investir intelligemment permet d’équilibrer qualité sonore et coûts de tournée. Les prix des handpan oscillent souvent entre 1 000 € et 3 000 € pour des modèles fiables. Certaines marques reconnues (Meinl, Metalsounds, Schlagwerk, Sela) couvrent ces gammes.

Postes à prévoir : achat de l’instrument, une paire de condensateurs pour overheads, une DI, supports stables, câbles de qualité et une housse rigide.

Budget progressif conseillé : commencez par un bon couple d’overheads stéréo (1 000–1 500 € pour micros corrects). Complétez ensuite par un capteur si nécessaire.

Matériaux : l’acier inoxydable coûte parfois plus à l’achat mais réduit l’entretien courant. L’acier nitruré offre un timbre différent et peut demander plus de soins.

Poste Fourchette (€) Commentaire
Instrument 1 000 – 3 000 Prioriser stabilité d’accord et régularité de fabrication
Micros (paire condensateurs) 300 – 1 200 Un bon couple overhead peut suffire au départ
DI / préampli 150 – 600 Qualité importante pour capteurs contact
Accessoires (supports, câbles, housse) 150 – 500 Prévoir anti-choc et housse rigide pour tournée

Prévoyez une marge pour retuning, maintenance et assurance transport. Testez et écoutez l’instrument exact avant d’acheter quand c’est possible. Pour des options et offres, consultez nos recommandations.

Check-list avant concert: de la balance à l’entretien

Avant l’ouverture des portes, une checklist simple garantit une balance fiable et un instrument prêt à jouer.

Test des gammes, contrôle des diaphonies et réglages FOH

Passez chaque note à la balance et écoutez l’homogénéité, le sustain moyen et l’absence de diaphonie gênante.

Vérifiez la gamme et l’accord à 440 Hz ou 432 Hz selon le set ; notez tout écart pour l’EQ et le placement micro.

Ajustez FOH : HPF, corrections ciblées et une réverbération légère testée avec un exemple de phrase musicale réelle.

Contrôlez les retours : calibrez niveaux et orientation des wedges/side‑fills pour éliminer les zones de feedback.

Protection, housse, hygrométrie et entretien entre dates

Nettoyage doux, essuyage anti‑traces et contrôle visuel des zones sensibles doivent faire partie du rituel.

Gérez hygrométrie et température : stockez en housse rigide, évitez l’excès d’humidité — crucial pour l’acier nitruré.

L’acier inoxydable résiste mieux aux variations, mais un entretien régulier reste recommandé.

  • Anticipez logistique : pieds stables, tapis antidérapant, câbles sécurisés, spare clips et mousses.
  • Documentez le patch, les positions micro et le mix FOH pour reproduire rapidement la configuration.
  • Prévoyez un temps de recentrage : quelques minutes de jeu solo créent une atmosphère posée avant d’entrer en set.
  • Entre dates, rangez précautionneusement et programmez un retuning si nécessaire en atelier qualifié.

Conclusion

Pour conclure, privilégiez des réglages simples et reproductibles qui servent l’émotion plutôt que l’effet.

Résumé rapide : instrument adapté (gamme, matériau, nombre de notes), prise de son maîtrisée, retours optimisés. Le choix doit être guidé par le projet scénique : 440 Hz pour jouer en ensemble, 432 Hz pour sessions de relaxation et méditation.

Pratique : l’acier inoxydable est souvent recommandé en tournée pour sa stabilité ; l’acier nitruré peut être préféré si l’on cherche un caractère rythmique chaleureux.

Testez chaque note, contrôlez le sustain moyen, application d’EQ et réverbère avec parcimonie. Documentez placements, presets et niveaux pour gagner du temps.

Écoutez, comparez sur le site des fabricants, et réévaluez quelle gamme choisir au fil des dates. L’amplification doit rester au service de la musique et de votre expérience musicale.

FAQ

Faut-il amplifier un handpan sur scène pour être entendu ?

Oui, l’amplification garantit la clarté et l’équilibre face aux autres instruments. Elle permet de conserver la richesse des harmoniques et d’ajuster le sustain pour éviter qu’il masque la rythmique. En acoustique pure, le son peut se perdre dans les salles moyennes à grandes.

Quelle prise privilégier : micros overheads ou capteurs de contact?

Les overheads à petite membrane offrent une restitution détaillée des harmoniques et de la résonance. Les capteurs piezo ou contact captent l’attaque et limitent la diaphonie sur scène. Une solution hybride (overheads + capteur) combine présence et contrôle du larsen.

Comment gérer la note centrale (ding) pour éviter les problèmes en retour?

Atténuez légèrement la note centrale dans le mix retour et FOH avec une égalisation corrective. Utilisez un gate doux si nécessaire et placez les retours pour réduire l’excitation des basses fréquences. Un capteur dédié pour la note centrale aide au contrôle.

Quelle gamme choisir pour jouer en live et être lisible par le public?

Les gammes mineures comme Ré (Kurd) offrent des mélodies lisibles et un fort impact émotionnel sur scène. Les gammes majeures ou orientales conviennent pour créer des ambiances précises ; tout dépend de l’atmosphère recherchée et de la polyvalence avec d’autres instruments.

432Hz ou 440Hz : quel accordage privilégier en concert?

440Hz reste le standard pour jouer avec une équipe et des instruments variés. 432Hz peut servir pour des moments intimistes, relaxation ou méditation guidée, mais exige cohérence si d’autres musiciens sont présents.

Quel sustain est optimal pour la scène sans risquer le larsen?

Un sustain moyen à long crée une belle atmosphère, mais il faut le maîtriser. Réduisez les résonances problématiques avec l’égalisation, placez les micros correctement et contrôlez les retours pour préserver la netteté rythmique.

Acier inoxydable ou acier nitruré : quel matériau pour la tournée?

L’acier inoxydable offre un sustain généreux et une maintenance simplifiée, idéal en tournée. L’acier nitruré propose un timbre chaud et une attaque plus rythmique. Le choix dépend du son recherché, du confort d’entretien et du budget.

Combien de notes faut-il pour une bonne lisibilité en concert?

Une configuration de 9 à 11 notes reste très lisible et polyvalente sur scène. Elle permet des mélodies complètes et une gestion aisée du jeu sans sacrifier la clarté des harmoniques ni la résonance générale.

Quels accessoires sont essentiels pour la chaîne son en live?

Préampli propre, boîte de direct (DI), égaliseur correctif et réverbération légère. Des câbles de qualité, supports de micros, housse de protection et un capteur de secours complètent la liste. Ces éléments préservent la qualité sonore et la fiabilité en concert.

Quels réglages de micro et d’effets pour conserver la pureté du timbre?

Utilisez overheads à petite membrane pour les harmoniques, un filtre coupe-bas modéré pour réduire les basses inutiles et des gates doux pour maîtriser la résonance. La réverbération doit rester discrète pour ne pas masquer les attaques.

Quel type de retour choisir : wedge, side-fill ou in-ear?

Les in-ears offrent le meilleur contrôle anti-larsen et un mix personnalisé. Les wedges et side-fills conviennent pour une écoute plus naturelle mais demandent une gestion stricte des niveaux et de la diaphonie selon la scène.

Comment réduire la diaphonie entre instruments sur scène?

Séparez physiquement les sources, utilisez des micros directionnels, réduisez le gain aux endroits sensibles et soignez les réglages des retours. Un mix de retour distinct pour chaque musicien diminue les risques de remontées indésirables.

Que tester avant un concert pour éviter les problèmes techniques?

Testez les gammes sur toute la tessiture, vérifiez la diaphonie et la stabilité du capteur, faites un soundcheck complet avec FOH, contrôlez housse, protection et hygrométrie. Prévoyez des outils pour retouches rapides en cas de besoin.

Quel budget prévoir pour une configuration scène fiable?

Comptez l’instrument, un ou deux micros overheads de qualité, un capteur de contact si souhaité, préampli ou DI, câbles et housse robuste. Les dépenses varient selon marques et niveaux professionnels, mais investir dans la chaîne son évite des compromis sur la scène.

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